Alors que l’été s’installe
le soleil surchauffe les dalles
des jardins, des trottoirs
rues minérales, dérisoires
Alors que les postes de travail
avec chefs, chaînes et attirail
par milliers sont à l’abandon
au désespoir de certains patrons
Je sens que je me laisse envahir
sans la moindre envie de fuir
par l’enchantement de l’abandon
au temps, hosanna, je fais don
J’aime ce sentiment doux et total
d’enveloppement aérien, voire sidéral
là, où le corps et l’esprit
s’enlacent comme des nuées étourdies
Le réel communie avec le sublime
les fardeaux les plus intimes
s’évaporent dans une tendre lumière
où le divin rayonne et opère
abandon sublime…
jeanPaul coLomb
juin 2009
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