Jouer avec les mots et les images… S'amuser avec les mots d'hier et d'aujourd'hui, les images d'ici et là… Les cueillir comme l'on poursuit les papillons dans un rayon de lumière… Les habiller d'Amour, en riant sous la Lune… Et les offrir au ciel, aux étoiles, à l'enfant joyeux, caché en Nous…
mercredi 7 décembre 2011
Plouf ! (3)
Plonger aux rives de l'outre-rêves
Loin des rumeurs des terres agitées
Oubli des rancoeurs ravageuses et vaines
Un silence bleu d'arabesques écarlates
Fleurit les espaces de solitude éternelle
… plouf (!)
jeanPaul des isles
décembre 2011
lundi 5 décembre 2011
Plouf ! (2)
Poissons jouez jouez à la barrière de corail
Loin très loin du tumulte du grand large
Ouvrez toutes les couleurs de l'arc en ciel
Un jeu des ondes et des lumières sans fin
Féeries aquatiques dansez dansez l'Océan
… plouf !
jeanPaul des isles
décembre 2011
jeudi 1 décembre 2011
Plouf ! (1)
Petite tortue des Isles
Les reflets dans l'eau bleue verte
Ont quelque chose d'outre-mer
Une profondeur bleutée
Fille de l'eau et de la dune
… plouf (!)
Magali Garnier
Novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
Portrait (1)
Une part du monde est en eux
les images intemporelles défilent
et leurs visages s’illuminent
Marie et Attilio sont là debout
dans la lumière de l’Amour
dans la tendresse de ce jour
une part du monde est en Vous
vous nous la confiez sous la lune
nous la cueillons à pleines mains
jeanPaul
21 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
Portrait (2)
Dans les eaux du lagon
tes yeux comme un ciel
dessinent des poissons de lumière
dans les eaux du lagon
tes yeux comme un univers
voguent vers un horizon sans fin
dans les eaux du lagon
tes yeux comme un poème
chantent des rêves inachevés
papyLLon des isles
18 novembre 2011
mercredi 28 septembre 2011
Portrait (3)
poudre de bois de santal
traces de safran local
soupçons de tam-tam hazou
séchés et pilés au mortier
senteurs de rose et de jasmin
sur la route de vos songes
jeanPaul coLomb
septembre 2011
traces de safran local
soupçons de tam-tam hazou
séchés et pilés au mortier
senteurs de rose et de jasmin
sur la route de vos songes
jeanPaul coLomb
septembre 2011
jeudi 22 septembre 2011
Portrait (4)
Pucya Pucya
deux notes de sel de Guérande
Guérande palettes de miroirs
Pucya Pucya
des couleurs plein le coeur
magicienne en lumières
jeanPaul coLomb
septembre 2011
deux notes de sel de Guérande
Guérande palettes de miroirs
Pucya Pucya
des couleurs plein le coeur
magicienne en lumières
jeanPaul coLomb
septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
Portrait (5)
Venu d'une terre oubliée
l'air des saveurs
dans les plis frisés
l'oeil et la peau
au mur plaqués
regards lambeaux
jeanPaul coLomb
septembre 2011
l'air des saveurs
dans les plis frisés
l'oeil et la peau
au mur plaqués
regards lambeaux
jeanPaul coLomb
septembre 2011
vendredi 16 septembre 2011
Portrait (6)
au jour nouveau, regard
nouvelle ouverture
derrière l'éventail
lavée de la poussière d'hier
là, au centre de nulle part
aux portes de l'horizon
jeanPol
septembre 2011
nouvelle ouverture
derrière l'éventail
lavée de la poussière d'hier
là, au centre de nulle part
aux portes de l'horizon
jeanPol
septembre 2011
jeudi 15 septembre 2011
Portrait (7)
ex chambre froide
où les mots ont gardé
tous leurs secrets
au bord du fleuve marin
flux à double sens
la beauté des regards
jeanPaul coLomb
septembre 2011
où les mots ont gardé
tous leurs secrets
au bord du fleuve marin
flux à double sens
la beauté des regards
jeanPaul coLomb
septembre 2011
mardi 23 août 2011
Traces (3)
Visions filaires
yeux grand ouverts
à contempler hier
du fond d'un âge
brisé par l'oubli
miettes ou témoignages
jeanPaul coLomb
août 2011
mardi 16 août 2011
Traces (2)
Fils à tous les vents
tressés au fil du temps
fractures au dedans
aujourd'hui filaments
ou lambeaux d'espaces
en circuits opaques
jeanPaul coLomb
août 2011
mercredi 27 juillet 2011
Traces (1)
Ouvertures aux vents
ouvertures aux temps
ouvertures aux chants
quelles vies auparavant
quelles peines en dedans
quels élans au dehors
jeanPaul coLomb
juillet 2011
mardi 19 juillet 2011
Blanc…
Mirage ou fantôme
langue blanche
et nue de sable
façonnée d'infini
par l'océan
par les vents…
jeanPaul coLomb
juillet 2011
mardi 5 juillet 2011
Couchant (1)
Oh ! si loin
loin, plus loin
braises à l'infini
oh ! si proches
tu te caches
te voiles, ici ?
jeanPaul coLomb
juillet 2011
samedi 25 juin 2011
Couchant (2)
Là-bas, au loin,
pas si loin
l'or se meurt
là, tout près
à portée de voix
naissent les voiles
jeanPaul coLomb
juin 2011
mercredi 22 juin 2011
Couchant (3)
Au lointain
lumière point
jusqu'à demain
tout près se dévoile
sur l'onde argent
une, deux voiles
jeanPaul coLomb
juin 2011
lundi 20 juin 2011
Couchant (4)
Horizon de silence
jusqu'à demain
ténèbres à distance
les voiles tracent
déchirent l'argent
cap vers l'immobile
jeanPaul coLomb
juin 2011
samedi 18 juin 2011
Couchant (5)
Point, disparu, loin
ligne de lueurs
tracée au trait
sur leur fil, en file
droit, elles filent
les deux voiles
jeanPaul colomb
juin 2011
jeudi 16 juin 2011
Couchant (6)
Voiles devant
sur flots mats
pâleur et descente
nuit naissante
fille du soleil
étoile en veille
jeanPaul colomb
juin 2011
mercredi 15 juin 2011
Couchant (7)
Voiles en douce
tracent vers l'abri
avant les ténèbres
tapis dans le lointain
nuit reptile
d'un lagon assoupi
jeanPaul coLomb
juin 2011
jeudi 9 juin 2011
L'écriture ou la vie… Jorge Semprun
"On peut toujours tout dire, en somme.
L'ineffable dont on nous rebattra les oreilles
n'est qu'alibi. Ou signe de paresse.
On peut toujours tout dire,
le langage contient tout.
On peut dire l'amour le plus fou,
la plus terrible cruauté.
On peut nommer le mal, son goût de pavot,
ses bonheurs délétères.
On peut dire Dieu et ce n'est pas peu dire.
On peut dire la rose et la rosée, l'espace d'un matin.
On peut dire la tendresse, l'océan tutélaire de la bonté.
On peut dire l'avenir,
les poètes s'y aventurent les yeux fermés,
la bouche fertile."
L'écriture ou la vie. p. 26 (folio)
Jorge Semprun (1923-2011)
mardi 31 mai 2011
Ombres et lumières …
Vous qui m’invitez
à suspendre la lumière
Vous qui ce parasol me montrez
Vous qui m’offrez
de quoi baisser l’abat jour
Vous qui ces chandelles
voulez me tendre
Sachez que sous mon chapeau
ajouré de fumée céleste
éclairé de brouillard éphémère
rosi d’étonnements angéliques
vert de jade, bleu des turquoises
blanc de Zurbaran, rouge de Botticelli
Brille et surgit
un temple mausolée
dédié aux étoiles
illuminé sans fin
beauté et majesté
Tel le Taj Mahal
écrin d’amour lumière
et de marbre diaphane
suspendu délicatement
sur les rives de la Yamunâ…
JeanPaul Colomb
Mai 2011
à suspendre la lumière
Vous qui ce parasol me montrez
Vous qui m’offrez
de quoi baisser l’abat jour
Vous qui ces chandelles
voulez me tendre
Sachez que sous mon chapeau
ajouré de fumée céleste
éclairé de brouillard éphémère
rosi d’étonnements angéliques
vert de jade, bleu des turquoises
blanc de Zurbaran, rouge de Botticelli
Brille et surgit
un temple mausolée
dédié aux étoiles
illuminé sans fin
beauté et majesté
Tel le Taj Mahal
écrin d’amour lumière
et de marbre diaphane
suspendu délicatement
sur les rives de la Yamunâ…
JeanPaul Colomb
Mai 2011
vendredi 20 mai 2011
La boîte à sel
Voici une drôle de grenouille
une grosse rainette en bois
au ventre rond et bien droit
retenu par deux bretelles de fer blanc
percées de quelques clous rouillés
le dos complètement plat
pour épouser le mur de la cuisine
pas très loin des marmites
il faut que la main agile et précise
puisse vite atteindre le contenu de cristaux
ce dos est surmonté d’une tête
en forme d’as de pique
avec deux lobes d’oreille en creux
et un œil de cyclope près de la pointe
pour le passage du clou de suspension
c’est le couvercle en demi cercle
souvent entrebâillé, comme ensommeillée
qui lui donne son côté batracien
suspendue au-dessus des marmites fumantes
ma grand’mère y stockait son gros sel
aujourd’hui, la boîte à sel, tantôt verte, tantôt bleue
déborde souvent d'ustensiles de cuisine
cuillères et spatules en bois, proche des casseroles
elle a gardé ses odeurs d'autrefois, à Fraisses
malgré ses nombreux sauts de ville en ville
jeanPaul coLomb
juillet 2003 / mai 2011
une grosse rainette en bois
au ventre rond et bien droit
retenu par deux bretelles de fer blanc
percées de quelques clous rouillés
le dos complètement plat
pour épouser le mur de la cuisine
pas très loin des marmites
il faut que la main agile et précise
puisse vite atteindre le contenu de cristaux
ce dos est surmonté d’une tête
en forme d’as de pique
avec deux lobes d’oreille en creux
et un œil de cyclope près de la pointe
pour le passage du clou de suspension
c’est le couvercle en demi cercle
souvent entrebâillé, comme ensommeillée
qui lui donne son côté batracien
suspendue au-dessus des marmites fumantes
ma grand’mère y stockait son gros sel
aujourd’hui, la boîte à sel, tantôt verte, tantôt bleue
déborde souvent d'ustensiles de cuisine
cuillères et spatules en bois, proche des casseroles
elle a gardé ses odeurs d'autrefois, à Fraisses
malgré ses nombreux sauts de ville en ville
jeanPaul coLomb
juillet 2003 / mai 2011
mercredi 18 mai 2011
mardi 17 mai 2011
lundi 16 mai 2011
dimanche 15 mai 2011
samedi 14 mai 2011
jeudi 12 mai 2011
mercredi 11 mai 2011
mercredi 27 avril 2011
Quelques feuilles…
Comme il est seul, très seul
devant la feuille blanche !
Me faire discret dans la cour d’école
comment cacher mes feuilles de chou ?
Comme elle tremble à l’approche de l’hiver
la feuille fatiguée, condamnée !
Qui va bien vouloir m’éplucher
murmure la feuille d’impôt ?
Ton cœur bat devant ton pupitre
où est cachée ta feuille de pompe ?
À quelle sauce va-t-elle être croquée
la tendre feuille de salade ?
Où vais-je pouvoir me glisser
murmure la feuille de cigarette ?
Plus personne ne veut de moi
soupire la feuille de papier carbone !
Sur quelle cuisse nue sera roulée
la feuille souple de tabac ?
S'assoupir, se laisser aller
lâche la feuille de nénuphar !
Aujourd’hui
les feuilles mortes
où peut-on les ramasser à la pelle ?
novembre 2008 / mai 2011
jeanPaul coLomb
devant la feuille blanche !
Me faire discret dans la cour d’école
comment cacher mes feuilles de chou ?
Comme elle tremble à l’approche de l’hiver
la feuille fatiguée, condamnée !
Qui va bien vouloir m’éplucher
murmure la feuille d’impôt ?
Ton cœur bat devant ton pupitre
où est cachée ta feuille de pompe ?
À quelle sauce va-t-elle être croquée
la tendre feuille de salade ?
Où vais-je pouvoir me glisser
murmure la feuille de cigarette ?
Plus personne ne veut de moi
soupire la feuille de papier carbone !
Sur quelle cuisse nue sera roulée
la feuille souple de tabac ?
S'assoupir, se laisser aller
lâche la feuille de nénuphar !
Aujourd’hui
les feuilles mortes
où peut-on les ramasser à la pelle ?
novembre 2008 / mai 2011
jeanPaul coLomb
dimanche 24 avril 2011
Bref éloge de la gourmandise
Saveurs en attente…
Les plaisirs du palais sont déjà là en devenir…
les saveurs savent être patientes
blotties au cœur des rondeurs
et des chairs juste cueillies…
Dès les premiers pas sur la place du marché
ou des halles — marmite dans la ville —
vents de marée, poissons et crustacés…
camaïeux du potager, racines, légumes et tubercules…
pulpes gorgées, baies et fruits des vergers…
effluves en combat, aromates, épices et autres herbes
tous les sens sont en alerte
le regard caresse les croupes des aubergines et des poivrons,
les mains soupèsent, posent et reposent le melon ou la laitue,
les papilles en silence jugent et tranchent :
trop fade, pas assez mûr, à point…
le nez devine les arômes de fruits
de poissons et de légumes frais
les oreilles attendent l’arrivée devant le piano de la cuisine :
— mélodie des oignons à blondir…
— frissons des pommes de terre à venir…
— bains de vapeur des légumes…
— casseroles et couvercles à la batterie…
Plus tard, le saut du bouchon
donnera le la pour le banquet des saveurs
jeanPaul coLomb
Janvier 2010
Les plaisirs du palais sont déjà là en devenir…
les saveurs savent être patientes
blotties au cœur des rondeurs
et des chairs juste cueillies…
Dès les premiers pas sur la place du marché
ou des halles — marmite dans la ville —
vents de marée, poissons et crustacés…
camaïeux du potager, racines, légumes et tubercules…
pulpes gorgées, baies et fruits des vergers…
effluves en combat, aromates, épices et autres herbes
tous les sens sont en alerte
le regard caresse les croupes des aubergines et des poivrons,
les mains soupèsent, posent et reposent le melon ou la laitue,
les papilles en silence jugent et tranchent :
trop fade, pas assez mûr, à point…
le nez devine les arômes de fruits
de poissons et de légumes frais
les oreilles attendent l’arrivée devant le piano de la cuisine :
— mélodie des oignons à blondir…
— frissons des pommes de terre à venir…
— bains de vapeur des légumes…
— casseroles et couvercles à la batterie…
Plus tard, le saut du bouchon
donnera le la pour le banquet des saveurs
jeanPaul coLomb
Janvier 2010
samedi 23 avril 2011
vendredi 22 avril 2011
Malgré tout…
on se lève — on se lave
on s’habille — on se déshabille
on p’tit déjeune — on déjeune — sur le pouce
on va — on vient — on revient — quelque part
on part — on repart
on s’en va — nulle part
on vit — on survit
on dévie — on revit
on revient — au départ
on range — on dérange
on fait — on défait — on refait
on se refait — une santé
on passe — on repasse
on dépasse — se surpasse — ou limace
on nage — on surnage
on ménage — on déménage — sur place
on se relève — on se relave — on se rhabille
on repart — quelque part
on tend — on attend — on se détend
on espère — on désespère — un temps
on se gare — on s’égare
on se pose — on dépose
on superpose — on se repose
on se tait — on se terre
on repère — on se perd
malgré soi
malgré tout…
jeanPaul coLomb
février 1999 / avril 2011
on s’habille — on se déshabille
on p’tit déjeune — on déjeune — sur le pouce
on va — on vient — on revient — quelque part
on part — on repart
on s’en va — nulle part
on vit — on survit
on dévie — on revit
on revient — au départ
on range — on dérange
on fait — on défait — on refait
on se refait — une santé
on passe — on repasse
on dépasse — se surpasse — ou limace
on nage — on surnage
on ménage — on déménage — sur place
on se relève — on se relave — on se rhabille
on repart — quelque part
on tend — on attend — on se détend
on espère — on désespère — un temps
on se gare — on s’égare
on se pose — on dépose
on superpose — on se repose
on se tait — on se terre
on repère — on se perd
malgré soi
malgré tout…
jeanPaul coLomb
février 1999 / avril 2011
jeudi 21 avril 2011
Chemin (1)
mercredi 20 avril 2011
Traces…
Je me souviens du plaisir que j’avais enfant
chez ma grand’mère
à laisser des traces dans la terre…
Je me souviens de cette courte canne
avec laquelle je traçais de minuscules sillons
dans la poussière d’un passage souterrain
conduisant au jardin…
Je me souviens des balades dominicales
où muni d’une branche ou d’un bâton
je dessinais un chemin sans fin
le long des fossés de terre fraîche…
Puis la pellicule photo
a remplacé la canne, le bâton
et je me suis surpris à voler
la courte existence d’une fleur
les couleurs séduisantes de l’automne
les silhouettes d’inconnu(e)s
les sourires des enfants
la peau nue de la femme…
La soif de la recherche de ces traces
m’a saisi et j’ai accumulé ces instants
volés au temps, à l’instant éphémère
jusqu’à devenir chaque jour
à chacun de mes souffles
de mes regards, de mes pas
la simple trace
d’un battement d’aile de papillon…
Aujourd’hui, je joue à retrouver
la trace de quelques-unes de ces traces
disparues, enfouies, imaginées…
octobre 2008
jeanPaul coLomb
chez ma grand’mère
à laisser des traces dans la terre…
Je me souviens de cette courte canne
avec laquelle je traçais de minuscules sillons
dans la poussière d’un passage souterrain
conduisant au jardin…
Je me souviens des balades dominicales
où muni d’une branche ou d’un bâton
je dessinais un chemin sans fin
le long des fossés de terre fraîche…
Puis la pellicule photo
a remplacé la canne, le bâton
et je me suis surpris à voler
la courte existence d’une fleur
les couleurs séduisantes de l’automne
les silhouettes d’inconnu(e)s
les sourires des enfants
la peau nue de la femme…
La soif de la recherche de ces traces
m’a saisi et j’ai accumulé ces instants
volés au temps, à l’instant éphémère
jusqu’à devenir chaque jour
à chacun de mes souffles
de mes regards, de mes pas
la simple trace
d’un battement d’aile de papillon…
Aujourd’hui, je joue à retrouver
la trace de quelques-unes de ces traces
disparues, enfouies, imaginées…
octobre 2008
jeanPaul coLomb
mardi 19 avril 2011
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“Un poète doit laisser des traces de son passage non des preuves. Seules les traces font rêver.”
René Char