Cette fraîcheur dans la simplicité du ciel,
Et cette plaintes dans le cri des oies sauvages.
Cette rapidité dans le déclin du jour,
Et ce sifflement du vent perçant mon habit.
Cet accroissement de l'obscurité nocturne,
Et cette étendue dans l'éclat de la rosée.
Moi, je quitte aussi ces lieux pour m'en retourner.
Vide et silence dans ma cahute fermée…
Ryôkan (1758-1831), moine et poète japonais
Extrait de Poèmes de l'ermitage