Couchant à Mzouazia
Il meurt sur les plus hautes branches
Un dernier rayon de soleil ;
Le couchant sème d'ors étranges
Sur les flots verts et vermeils.
Au ciel pâle d'où le soir tombe,
Dans l'azur gris couleur des eaux,
Glissent comme des éclairs d'ombre
Le pêcheur et son long bateau.
Il sort un profond et doux charme
De toutes ces choses, sans fin ;
Tout est joyeux, apaisé, calme ;
Bientôt la nuit, où tout est divin...
D'après Fernand Gregh
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