Il souffle mille voix de vent
sur la montagne que traversent
des marées tant d'aubes
un silence de fin de jour
quand s'amorce la descente
vers soi
au-dessus du vide
flotte un ciel
qui n'ignore pas sa fragilité
murs d'incertitude et miroir
déformé de nos rêves
Hélène Dorion
Extrait de L'onde du chaos,
dans Mes forêts
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