Ma vie, je t'ai apprise par cœur.
Les années ont passé
vite et brutalement.
À maintes reprises
je me suis demandé
s'il ne valait pas mieux,
pour les autres et moi-même,
que je reste en périphérie
de ma propre existence.
Consciencieusement, j'ai retenu
la naïveté peu honteuse
des gestes déplacés.
Je me souviens
du jour, de l'heure
de chaque caresse
qui ne fait que passer.
Les années ont passé
vite et brutalement.
À maintes reprises
je me suis demandé
s'il ne valait pas mieux,
pour les autres et moi-même,
que je reste en périphérie
de ma propre existence.
Consciencieusement, j'ai retenu
la naïveté peu honteuse
des gestes déplacés.
Je me souviens
du jour, de l'heure
de chaque caresse
qui ne fait que passer.
Céline Coulon
Ma vie, in Les Ronces, éd. Le Castor Astral
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