Vous qui m’invitez
à suspendre la lumière
Vous qui ce parasol me montrez
Vous qui m’offrez
de quoi baisser l’abat jour
Vous qui ces chandelles
voulez me tendre
Sachez que sous mon chapeau
ajouré de fumée céleste
éclairé de brouillard éphémère
rosi d’étonnements angéliques
vert de jade, bleu des turquoises
blanc de Zurbaran, rouge de Botticelli
Brille et surgit
un temple mausolée
dédié aux étoiles
illuminé sans fin
beauté et majesté
Tel le Taj Mahal
écrin d’amour lumière
et de marbre diaphane
suspendu délicatement
sur les rives de la Yamunâ…
JeanPaul Colomb
Mai 2011
Wouaw !
RépondreSupprimerPhilippe de Trentemoult les isles (44)
le 31 mai 2011