Au lieu de me dire : je suis à l’automne de ma vie, une seule culbute, tout sera fini…
Si je me disais : j’ai tout le chemin à parcourir à rebours, de ralentis en ralentis, du jardin de ma grand’mère à l’île de Madère, de la grenade au creux de l’enfance à la main de ma bien-aimée, jusqu’au parfum de pêche ou de lilas à tout jamais en moi, si proche de l’éternité…
D'après L'or des Anges Bernard Faucon Chambres d'amour
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